Une semaine après l’arrestation du conseiller spécial de Moïse Katumbi, les renseignements militaires se sont prononcés.
Dans un point de presse ce mardi, l’armée accuse Salomon Idi Kalonda de s’être équipé d’un pistolet le 20 mai, jour de la marche de l’opposition.
Aussi, s’est-il « permis de se sécuriser par les éléments de l’armée sans autorisation ».
Plus grave, il est accusé d’être en contact avec les officiels du M23 et Rwandais. « L’un des objectifs était de renverser le pouvoir et d’y installer un ressortissant katangais. Il avait des contacts avec Runiga Jean Marie, Vincent Karega, des proches de Kaberebe et autres ».
Salomon Idi Kalonda est détenu depuis son arrestation dans les locaux de la Détection militaire des activités anti-patrie (Demiap) à Kinshasa.
Socrate Nsimba