Les rebelles du M23 ont, dans un communiqué publié samedi, accusé les FARDC d’avoir violé, pour la énième fois, le cessez-le-feu.
Mardi, ce mouvement rebelle a annoncé qu’il allait déposer les armes le même jour à midi.
Quelques heures seulement après cette annonce, des combats ont repris entre les FARDC et les M23 aux alentours de Sake, localité située à une trentaine de kilomètres de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Les rebelles ont affirmé avoir « honoré son engagement et ce malgré la énième violation du cessez-le-feu par la coalition gouvernementale de la RDC ».
« A l’avenir, nous voudrions attirer l’attention des dirigeants régionaux et des partenaires internationaux sur la sécurité et le bien-être de la population civile de ces zones, car le gouvernement de la RDC a officiellement intégré tous les groupes armés qui continuent de tuer et de déplacer nos compatriotes de l’armée nationale », ont-ils repris dans leur communiqué du samedi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) avait récemment assuré que le gouvernement allait employer les différents groupes armés pour combattre contre les M23.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a balayé d’un revers de la main cette déclaration de Muhindo Nzangi.
Dans un communiqué samedi, Muyaya a accusé la coalition M23/ RDF (armée rwandaise) d’avoir largué samedi vers 16h40′ une bombe (mortier 120 mm) au quartier Birere à Sake.
Cette attaque a fait 4 morts parmi les civils et plusieurs blessés, selon le bilan provisoire présenté par le gouvernement.
Laurent Omba
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