La Mission des Nations-Unies pour la stabilité du Congo (MONUSCO) procédera au transfert des responsabilités de protection des civils au gouvernement congolais à partir de 2024.
C’est ce qu’a déclaré sa cheffe, Bintou Keïta, au terme de sa mission des consultations dans les provinces orientales de la RDC, essentiellement axée sur le processus de transition conjoint entre le gouvernement et la MONUSCO.
« L’année 2024 sera celle de la transition, au cours de laquelle la Monusco transférera progressivement ses responsabilités en matière de protection des civils au gouvernement congolais », a-t-elle déclaré.
Elle a, à la même occasion, fait part de l’apport de son organisation dans son appui au secteur judiciaire congolais.
Lors de cette tournée débutée à Goma en juillet dernier, Bintou Keita a eu des échanges avec les gouvernements provinciaux et les différentes communautés locales autour des mesures prioritaires nécessaires pour une transition fluide mais accélérée.
Cela, en vue de l’élaboration du rapport spécial demandé par le Secrétaire général de l’ONU, conformément à la Résolution 2666 du 20 décembre 2022 à travers lequel des options seront proposées afin d’adapter la configuration future de la MONUSCO et d’autres entités des Nations-Unies en République démocratique du Congo. Ces options doivent tenir compte des initiatives régionales et internationales existantes.
Les autorités congolaises continuent à travailler avec l’ONU pour son retrait progressif. À ce jour, la mission onusienne n’opère plus que dans trois provinces sur les six initiales.
La Mission onusienne est présente en RDC depuis 1999.
Giscard Havril Mane