Le président de la république a tenu, lundi, une réunion du Conseil des ministres extraordinaire avec notamment comme point à l’ordre du jour, le dossier de la tentative d’évasion à la Prison centrale de Makala ayant conduit à la mort de plus de 129 personnes.
Selon le porte-parole du gouvernement, le chef de l’Etat a demandé à ceux qui s’occupent de l’enquête de pouvoir faire rapport dans les sept jours qui suivent.
Félix Tshisekedi a, par ailleurs, promis des sanctions sévères aux auteurs de cette tentative d’évasion.
Pour besoin de transparence dans ce dossier, le gouvernement a associé la société civile et le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), indique Patrick Muyaya.
Après les incidents dans la prison de Makala qui ont fini dans un bain de sang dans la nuit du 1er au 2 septembre, les ONG de défense des droits des femmes réclament un accès sur les lieux pour soigner les femmes violées.
Pendant les évènements, qualifiés d’une tentative d’évasion, de nombreuses femmes ont été victimes de viols et restent sans assistance ni soins nécessaires.
Les autorités avancent le chiffre de 156 viols, sur plus de 300 femmes que comprend la prison. Un chiffre invérifiable, indiquent les ONG de défense des droits des femmes.
Dieumerci Diaka