Le commissaire adjoint de la Police nationale congolaise dans la province de la Tshopo, a informé mardi que 17 présumés auteurs des atrocités perpétrées dans le cadre du conflit entre les communautés Mbole et Lengola, sont aux arrêts.
Ces jeunes gens, accusés de semer la terreur et la désolation dans la commune urbano-rurale de Lubunga et dans les périphéries de la ville de Kisangani, sont poursuivis en justice pour meurtre, assassinat, incendie des maisons, détention illégale d’armes à feu de fabrication locale, communément appelée Yakoma, et autres armes blanches.
Le conflit entre les Mbole et les Lengola, qui déchire la province de la Tshopo, a déjà causé plus de 500 morts et plus de 70.000 déplacés, selon le député provincial Theoveul Lotika, auteur d’une interpellation contre la gouverneure Madeleine Nikomba.
Ce conflit, dont le point chaud est la commune de Lubunga, a pris des ramifications dans d’autres communautés notamment chez les Topoke, les Kumu et les Banyamituku qui ont coalisé contre les Mbole.
Une altercation entre cette coalition et les Mbole, survenue début novembre, a fait 6 morts, 8 blessés. En plus, des habitations ont été incendiées au village Bachamutengo à 25 Km de Kisangani.
Hugo Matadi