La République démocratique du Congo a célébré, mardi à Kinshasa, la Journée internationale des droits de l’homme avec un événement marquant la remise des prix de la première édition du Concours national « Prix Julienne Lusenge pour les droits humains».
Selon la ministre des Droits humains, Chantal Chambu, cette distinction vise à honorer les efforts exceptionnels des jeunes, femmes, associations et organisations de la société civile qui œuvrent pour la défense et la promotion pacifique des droits humains en RDC.
Quatre lauréats ont été primés pour leurs contributions remarquables : l’association des femmes juristes (Kasaï-Central) – pour leur travail en faveur de l’accès à la justice pour les femmes, l’association Faveur Santé Universelle pour l’Enfant et la Femme (Kinshasa) – pour leur lutte contre le cancer et leur engagement en santé publique, Blessing Kasasi, militante albinos de 16 ans, engagée pour la défense des droits des personnes vivant avec l’albinisme ainsi que l’association des femmes pour la nutrition (Béni, Nord-Kivu) – pour leur combat contre la malnutrition et leur soutien aux populations vulnérables.
Présente à la cérémonie, Julienne Lusenge, militante emblématique des droits humains, a félicité les lauréats tout en les exhortant à poursuivre leur engagement.
« La promotion des droits humains est un combat difficile. Mais il est essentiel de ne pas baisser les bras pour que notre pays change et que les femmes vivent dans la dignité », a-t-elle déclaré.
La ministre Chantal Chambu a salué le travail de Julienne Lusenge, soulignant que son engagement en faveur des droits des femmes et des enfants inspire de nombreuses personnes en RDC et au-delà.
Initié par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), le “Prix Julienne Lusenge” récompense les actions concrètes et significatives en faveur des droits des peuples autochtones, de la protection de l’environnement, des personnes vivant avec un handicap, le VIH/SIDA ou l’albinisme, et de l’accès à l’éducation, à la santé et à la justice.
Dieumerci Diaka
