Le pasteur Paul-David Olangi a été investi samedi comme président et représentant légal de l’Église du réveil du Congo (ERC).
Il est sensé remplacer à ce poste le prophète Dodo Kamba, déchu au cours d’une réunion des membres fondateurs de l’ERC et qui conteste sa destitution pour violation des textes.
Le pasteur Paul-David Olangi, responsable de l’organisation religieuse Ministère chrétien du combat spirituel (MCCS), bénéficie du soutien des membres fondateurs de l’ERC qui accusent Dodo Kamba de mégestion et de falsification des statuts de cette organisation confessionnelle.
« Nous avons désigné quelqu’un pour conduire nos églises. Aujourd’hui, ce monsieur (Dodo Kamba) nous a traités d’imposteurs, satanistes. C’est pourquoi nous lui avons retiré notre confiance. Il a falsifié nos statuts. Voilà la raison pour laquelle nous l’avons destitué. Il n’a plus le pouvoir de nous engager, il n’a plus le pouvoir de parler en notre nom », a déclaré Albert Kakienza, un des membres fondateurs de l’ERC.
Du côté de Dodo Kamba, l’on reproche à la procédure engagée par Kankienza et cie d’avoir violé la Loi sur les ASBL et les textes de l’organisation.
« L’évêque général Dodo Kamba a accédé aux fonctions de président national et représentant légal de l’ERC par la décision de l’Assemblée générale de cette institution confessionnelle, laquelle a été entérinée par un arrêté du ministère de la Justice. De ce fait, au regard des textes statutaires et légaux, il ne peut être remplacé que par la même procédure sanctionnée d’un nouvel arrêté du ministère de la Justice qui abrogerait celui dont il jouit jusqu’aujourd’hui », avait soutenu la cellule de communication de Dodo Kamba la semaine dernière.
Ce dernier, visiblement, jouit de la confiance des chefs spirituels des autres religions réunis au sein de la plateforme Confession religieuse, dirigée par Dodo Kamba de par sa qualité de président et représentant légal de l’ERC.
Sous cette casquette, Kamba a initié des consultations auprès des partis politiques en vue de garantir au pays des élections transparentes et apaisées. La plateforme Confession religieuse, sous sa supervi, prévoit de déployer 60.000 observateurs lors des scrutins de décembre.
Dieumerci Diaka