Le porte-parole de la Synergie des syndicats des enseignants, Jean-Bosco Puna, a animé lundi une conférence de presse au cours de laquelle il a fustigé la démarche du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (ESPT), Tony Mwaba, pour envoyer à la retraite certains enseignants de son secteur.
Il s’agit, selon Jean Bosco Puna, d’une « retraite imposée » qui en plus « porte atteinte aux droits de l’homme ».
« Au moment où le cadre de la mise en retraite devrait être préalablement élaborée pour garantir la transparence du processus, le calcul de décompte final ou indemnité de fin de carrière, les frais de rapatriement, la rente de survie, les enseignants de la République ont été désagrément surpris par une indemnité forfaitaire désignée par prime de retraite institué par le ministre de l’EPST », a révélé Jean Bosco Puna.
De son avis, la décision de Tony Mwaba sur la mise à la retraite de ce groupe d’enseignants, foule au pied toutes les lois nationales et internationales et place les enseignants de la République dans une situation d’insécurité sociale. Ce, dans la mesure où ils sont dépourvus de rente de survie, privés de soin de santé, privés de salaire et forcés à la mendicité.
Jean-Bosco Puna, formel, a appelé le gouvernement à suspendre cette décision du ministre et à faire le nécessaire pour sécuriser les enseignants qui font objet de harcelement.
Hugo Matadi