La Haut-Commissaire assistante chargée de la protection au sein du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Gillian Triggs, a mis en garde, vendredi, contre la montée de la violence à l’encontre des femmes et des filles dans l’est de la République démocratique du Congo.
Gillian Triggsle a, lors d’un point de presse à Genève en Suisse, a appelé le gouvernement et les autorités à prendre des mesures immédiates pour lutter contre cette « épidémie choquante de violence liée au sexe ».
« Nous sommes également particulièrement alarmés par les rapports de plus en plus nombreux faisant état de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles déplacées de force, notamment de viols et d’exploitation sexuelle », a déclaré Gillian Triggsle .
L’Agence de l’ONU pour les réfugiés, par l’entremise de Gillian Triggs, a dénoncé des violations du droit humanitaire et des droits de l’homme dans cette partie du pays et dit s’efforcer d’atténuer ces risques croissants et d’y répondre.
« De nombreuses survivantes peuvent être dans l’incapacité d’accéder à des services de lutte contre la violence liée au sexe susceptibles de leur sauver la vie », a ajouté Mme Triggs.
Selon HCR, 2,8 millions de personnes ont été déplacées dans ces provinces depuis mars 2022. À ce jour, le HCR n’a reçu que 33% des 233 millions de dollars nécessaires pour répondre à leurs besoins urgents.
Djo Kabika