L’Institut Confucius de l’Académie diplomatique de la République démocratique du Congo et l’Université de Kinshasa (Unikin) ont signé, ce vendredi, un accord de coopération pour l’enseignement de la langue chinoise. La cérémonie s’est déroulée en présence de Zhao Bin, ambassadeur de Chine en RDC, du recteur de l’Unikin, Jean-Marie Kayembe, ainsi que de plusieurs membres du comité de gestion de l’université et des directeurs de l’Institut Confucius en RDC.
Grâce à cet accord, le chinois sera désormais enseigné aux étudiants de l’Unikin selon un modèle qui sera défini par une équipe d’experts. Une avancée que le recteur Jean-Marie Kayembe a saluée, rappelant que cette initiative était en discussion depuis plusieurs années.
« Le vœu a été exprimé de voir s’ouvrir à la Faculté des Lettres de l’Université de Kinshasa un programme d’enseignement de la langue chinoise. La Chine s’est toujours positionnée comme un partenaire sérieux et respectueux de la RDC. C’est donc avec un cœur ouvert et sincère que nous accueillons cette nouvelle coopération », a-t-il souligné.
Il a également insisté sur la nécessité d’explorer de nouvelles approches éducatives, au-delà du modèle occidental traditionnel.
« Cette collaboration représente un véritable modèle de développement. Il était temps de nous ouvrir à d’autres alternatives, en particulier avec un partenaire fiable comme la Chine. Nous sommes convaincus que de nombreux étudiants s’intéresseront à cette opportunité et que l’Institut Confucius jouera un rôle clé dans cette formation », a ajouté le recteur.
L’ambassadeur de Chine, Zhao Bin, a rappelé l’engagement de son pays dans la promotion de la langue chinoise en RDC.
« Depuis sa création en 2018, l’Institut Confucius a activement développé des programmes d’enseignement du chinois et formé des milliers d’étudiants congolais. Présent à Kinshasa et dans le Sud-Est du pays, il a joué un rôle essentiel dans le renforcement des échanges culturels entre nos deux peuples », a-t-il affirmé.
Il a également mis en avant l’importance du chinois à l’échelle internationale.
« Le chinois est la langue maternelle la plus parlée au monde et l’une des six langues officielles des Nations Unies. Elle est un vecteur de compréhension mutuelle et offre aux jeunes Congolais de nouvelles perspectives académiques et professionnelles. Beaucoup d’entre eux ont pu étudier en Chine et contribuer à renforcer l’amitié sino-congolaise », a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, l’Ambassade de Chine poursuivra son programme de bourse « Mulan » pour soutenir les étudiantes congolaises d’exception, marquant ainsi une nouvelle étape dans la coopération éducative entre la RDC et la Chine.
Hugo Matadi