A l’occasion des cinq années d’existence de sa fondation, la Première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a échangé samedi avec des journalistes et autres créateurs des contenus médiatiques.
Cette rencontre a réuni près de 200 invités au chapiteau de la cité de l’Union africaine. Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Regards croisés », un espace dédié au dialogue et à la collaboration entre médias et acteurs du changement social.
Lors de cet échange, Denise Nyakeru a souligné l’importance de favoriser des discussions constructives avec les professionnels des médias pour partager sa vision stratégique et les actions de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT). Créée il y a cinq ans, la FDNT œuvre principalement dans les domaines de la Santé, l’Éducation, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et l’autonomisation des femmes.
Parmi ses réalisations phares, la bourse « Excellentia », un programme éducatif destiné à offrir 1 000 bourses locales et 100 bourses internationales attribuées sur une période de 10 ans. Près de 400 bourses ont déjà été octroyées dans des universités locales en cinq ans.
Sur le plan de la santé, la FDNT fait de la prise en charge des enfants anémiques son cheval de bataille. La fondation a notamment réhabilité un centre spécialisé dans la commune de Kalamu, avec des équipements de pointe.
« De même que les journalistes se rendent sur tous les terrains pour informer, je me suis engagée à agir pour un changement réel », a-t-elle déclaré.
Nyakeru Tshisekedi a souligné que les défis auxquels la société congolaise est confrontée dépassent les clivages partisans, plaidant pour une mobilisation collective.
« Nous partageons les mêmes défis, les mêmes problématiques, et les mêmes rêves pour le bien-être de notre société. Si nous voulons vraiment faire bouger les lignes, nous devons continuer à travailler ensemble », a indiqué l’épouse du chef de l’État.
Elle a réaffirmé son engagement et celui de sa fondation à intensifier leurs efforts dans ces secteurs clés pour les cinq prochaines années.
« Nous irons encore plus loin », a-t-elle rassuré.
Yvette Ditshima