Double cérémonie ce mardi au Fonds pour la promotion de l’éducation et formation (FPEF), où les représentants du ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, de l’Inspecteur général du travail ont assisté, aux côtés de Madame Julie Tshilombo Kasa-Kanga, directeur général a.i du FPEF, à la mise à la retraite d’un personnel et de l’installation de la nouvelle équipe de la délégation syndicale.
Mme Dimba Dimba, 65 ans et arrivée en 2011 au FPEF (FPN à l’époque) a été renvoyée en retraite. Elle a premièrement travaillé comme coordinatrice provinciale au Kongo Central, puis, rappelée à la Direction générale pour renforcer l’équipe comme sous-directeur au service du recouvrement. Poste qu’elle occupera jusqu’à son départ en retraite.
La retraitée a exprimé sa gratitude envers tous ses collègues et aux dirigeants du Fonds, pour le temps passé parmi eux durant ses années de travail.
Elle a exhorté tout le monde à « rester uni comme une seule famille».
Aux jeunes fonctionnaires, elle a incité à l’amour du travail. « Je suis dignement honorée ce jour parce que j’avais l’amour du travail. Un travail bien fait. Aux jeunes qui viennent après, j’exhorte à aimer le travail et à le respecter. Nulle ne peut prétendre tout connaître. Soyez animés de l’esprit de recherche. Nous avons dépassé l’époque où l’on devait faire recours au livre pour engager une recherche. Aujourd’hui il y a tout sur internet. Apprenez », a dit Dimba Albertine.
Pour ce qui est de l’installation de la nouvelle équipe de la délégation syndicale de cet établissement public, la parole a été tour à tour donnée à la nouvelle présidente syndicale, Mme Olive Tshingota Muya. Celle-ci a remercié ses collègues pour le choix de sa personne et la confiance placée en elle pour diriger en leur nom le syndicat. Elle a promis de défendre les droits de tout le personnel FPEF.
Abondant dans le même sens, le permanent de la Confédération syndicale du Congo (CSC), est revenu sur la confiance qui doit régner entre l’employeur et l’employé.
« La délégation syndicale est un partenaire social de l’entreprise. Elle n’est pas dans l’opposition au sein de celle-ci. L’employeur ne devait pas la considérer comme telle. L’employeur est appelé au respect des droits de ses employés », a-t-il dit.
Fière d’installer cette équipe, Julie Tshilombo a, à son tour, insisté sur les devoirs de travailleurs vis-à-vis de l’entreprise.
« Il est important que le syndicat sache qu’il est là pour défendre aussi les droits de l’entreprise. Dans l’entreprise, il y a employeur et employé. Il y a des droits, il y a des devoirs. L’entreprise a un objet, un travail défini et ce travail doit être effectué. Pour l’effectuer, il y a ceux qui dirigent et ceux qui sont employés pour travailler », a-t-elle dit.
Et d’insister:
« Chacun doit avoir l’amour du travail et de ses collègues. Le respect du travail, de ses collègues et ses dirigeants. Sans ce travail, l’entreprise ne peut pas exister et subsister. Faisons un mariage des droits et devoirs. Que chacun applique la discipline, la rigueur et le génie dans ce qu’il fait. C’est le travail qui produit les ressources et le ressources bénéficient à ceux qui travaillent ».
Le FPEF est un établissement public qui assure la promotion de l’éducation et de la formation.
Giscard Havril Mane