
Des relais, conseillères et leaders communautaires, en provenance de divers quartiers de Kananga, chef-lieu du Kasaï sont formés, depuis mercredi, sur les normes et standards relatifs à la prévention sur l’exploitation, les abus et harcèlement sexuels (PSEA).
Cet atelier, qui se clôture ce jeudi à Kananga poursuit l’objectif de renforcer les capacités des acteurs communautaires en vue de leur permettre de mieux jouer leur rôle au sein de la communauté dans le respect des normes de la PSEA.
Me Pierre Bibombe, coordonateur national de l’ONG Enfant-Avenir et l’un des facilitateurs de l’atelier, a expliqué qu’il y a abus sexuel en cas d’existence d’une atteinte sexuelle perpétrée avec force contre la personne et avec des menaces.
« Nous avons pensé former ces personnes à cause de leurs positions dans la communauté. Elles ont la mission d’aller sensibiliser et aider la population à comprendre que l’aide humanitaire n’est pas conditionnée au sexe », a-t-il martelé, non sans évoquer les attentes de son ONG, organisatrice de l’atelier, envers les bénéficiaires.
Parmi ces attentes : maîtriser des concepts clés PSEA, définir et établir les convergences et divergences entre violence, exploitation et abus sexuels, identifier les causes de l’EAS et mesurer la prévention.
Les participants à l’atelier sont encouragés à s’approprier les mécanismes de gestion des plaintes et à assurer le référencement et la protection des victimes de EAS.
Bernard Padikuba
