La Police nationale congolaise (PNC) a pu mettre la main sur 24 personnes, supposées être auteurs des « actes de vandalisme et troubles à l’ordre public » sur le campus de l’Université pédagogique nationale (UPN), a fait savoir le secrétaire général académique dans une mise au point publiée ce mercredi.
L’UPN a été secouée mardi par des troubles qui seraient perpétrés par des étudiants en colère contre la hausse des frais académiques.
Cette version est rejetée par le comité de gestion de l’UPN qui avance la thèse de « sabotage des bâtiments en construction et déjà achevés » comme principal objectif de ces troubles.
« Le bilan provisoire fait état de plusieurs dégâts matériels et de quatre blessés dont un enseignant. II faut noter parmi les dégâts matériels, deux véhicules incendiés (le bus de l’université et la voiture d’un enseignant), plusieurs autres (véhicules) caillaissés, destruction de tous les auditoires de fortune construits pour pallier l’insuffisance des locaux (en construction et en rénovation), saccage du rectorat, du bâtiment administratif, de la bibliothèque centrale, de l’amphithéâtre K2, du bâtiment abritant les laboratoires (physique, biologie et chimie), et de quelques bureaux facultaires », a-t-il renseigné dans cette mise au point, tout en déplorant ce « mouvement subversif », non sans « condamner avec véhémence ces actes de sabotage ».
Trois jours. Cest le temps que se donne le comité de gestion de l’UPN pour « évaluer et réparer les dégâts » en attendant la reprise des activités académiques sur le campus.
Laurent Omba