Le président Félix Tshisekedi a réservé une part belle à la nouvelle Loi de la presse dans son discours prononcé ce mercredi à Kinshasa en marge de la célébration de la 30e Journée mondiale de la liberté de la presse.
Cette Loi, promulguée le mois dernier, remplace celle de juin 1996 et « fixe les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo ».
Tshisekedi estime que cette Loi est « charnière » et arrive à point nommer pour la régulation d’un secteur « vital pour la consolidation de notre démocratie ».
« Cette nouvelle Loi vient poser les fondamentaux du retour à la norme de la pratique professionnelle et de la nécessité d’adaptation technologique qu’impose la révolution numérique. Son application, sans nul doute, rendra opérationnelle la mise en œuvre de la plupart des résolutions convenues lors des assises fondatrices de janvier 2022 (États généraux de la communication et des médias, NDLR) », a dit le président Tshisekedi, brandissant la promulgation de cette Loi comme l’un des « progrès considérables » accomplis sous son règne en vue de redonner à la presse congolaise ses lettres de noblesse.
Félix Tshisekedi, qui a foi à ce dispositif légal sur les médias, soutient qu’il va permettre au « train de l’assainissement du paysage médiatique de prendre sa vitesse de croisière ». Ce, étant donné que cette copie, initiée par le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya, a engagé le pays dans un processus « des réformes dans le paysage médiatique en vue d’assurer à la fois la promotion de l’exercice de la liberté de la presse, la sécurité des journalistes ainsi que la réorganisation de notre paysage médiatique ».
Laurent Omba