La campagne annuelle de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre a été lancée le 25 novembre et court jusqu’au 10 décembre.
En RDC, plusieurs activités sont projetées pour sensibiliser autour de la « prévention et l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles » alors que la situation des violences à l’égard des femmes et filles dans le pays reste « préoccupante ».
Selon le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), au moins 38.000 cas de violences basées sur le genre ont été signalés en 2022 pour la seule province du Nord-Kivu.
Cependant, cette agence onusienne note, dans un communiqué parvenu à Infos.cd jeudi, « des avancées significatives envers l’égalité des sexes ». Une donne que les Nations Unies entendent pérenniser en plaidant pour des « investissements durables et à long terme pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».
Une étude publiée en 2016 par le ministère du Genre, famille et enfant en partenariat avec ONU Femmes avait révélé qu’environ 45% des femmes ont déjà été victimes de violences physiques.
« 42,8% des femmes en RDC sont des survivantes de violences domestiques Des violences qui pouvaient être évitées », rappelle l’UNFPA.
Pour l’édition 2023, les Nations Unies ont placé les 16 jours d’activisme sous le thème : « Tous Unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ». Cette campagne vise à « galvaniser l’engagement individuel et populaire pour la lutte et la prévention des violences à l’égard des femmes et des filles (VEF), un fléau mondial affectant une femme sur trois dans sa vie ».
Yvette Ditshima