Gentil Karabuka, point focal des élèves déplacés et l’un des enseignants déplacés de guerre a alerté, mercredi, sur les difficultés que prouvent les élèves déplacés de guerre pour reprendre le chemin de l’école.
Ces élèves sont venus des zones sous occupation du M23 appuyés par le Rwanda notamment Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Kibumba et Buhimba.
Parmi ces difficultés, il cite notamment le surnombre des élèves dans des écoles publiques et les exigences des écoles privées, qui ne facilitent pas la tâche à ces élèves.
« Nous même comme un cadre de l’enseignement déplacé ici à Goma, nous sommes entrain d’observer des difficultés car nous avons découvert et analysé qu’il y a certains préfets et directeurs des écoles à Goma et Nyiragongo, qui refusent de recevoir les enfants déplacés sous prétexte qu’il y aurait surnombre et d’autres écoles privées exigent l’avance sur les frais scolaires comme condition d’inscription », a déclaré Gentil Karabuka.
Dieumerci Diaka