Dans son communiqué parvenu à Infos.cd, Oxfam International alerte sur les conditions de vie « inimaginables » dans lesquelles évoluent personnes déplacées internes dans la province du Nord-Kivu.
Selon Oxfam, plus de 133 000 déplacés vivent « sans toilettes ni eau » et sont exposés aux risques de malnutrition et de maladies épidémiologiques.
Pour se procurer d’eau, ces déplacés doivent parcourir au moins 25 km, s’exposant aux attaques des rebelles, a indiqué l’organisation.
Au besoin de toilettes ou douches, ils sont obligés de payer plus de 1000 FC aux communautés d’accueil malgré le fait pour eux, d’avoir « tout perdu » à la fuite.
Outre les problèmes de toilettes et d’eau, ces 133 000 déplacés « dorment en plein air ou s’entassent dans des hangars, des hôpitaux ou des écoles ».
Dans cette communauté des déplacés, les femmes sont très vulnérables et exposées à l’exploitation et aux abus sexuels, souligne la directrice de cette organisation en RDC, Justine Gomis Tossou.
Japhet Mukoko (stagiaire)