Dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024, 290 détenus (Bilan officiel) avaient trouvé la mort à la prison centrale de Makala dans ce que les autorités avaient qualifié de tentative d’évasion.
Le gouvernement avait aussi reconnu plusieurs cas de viols de détenues au pavillon 9, sans toutefois préciser le nombre.
Un rapport interne du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), cité par le journal belge Le Soir, vient de faire état de 268 détenues violées le jour de ce mouvement dont les vraies motivations restent une énigme.
La prison centrale de Makala comptait à cette date 348 pensionnaires femmes. Donc, plus de 75% des détenues étaient violées. Et le bilan pourrait être encore plus lourd, à en croire le témoignage d’une survivante qui évoquait de seulement 7 femmes qui auraient échappés au viol au pavillon 9.
Parmi les détenues violées, 19 avaient moins de 19 ans, selon Human Rights Watch.
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