Albert Mukulubundu, notable du territoire d’Idiofa, dans la province du Kwilu, alerte sur ce qu’il qualifie d’«enlèvement » des vingt-sept filles de 18 à 23 ans, en direction de Kinshasa.
Dans un message sonore parvenu à INFOS.CD, accompagné d’un extrait vidéo, ce lanceur d’alerte explique que ces filles ont été recrutées à Idiofa par une fondation dénommée « Fatshi cric », en échange des promesses dont les avantages matériels et un voyage de formation professionnelle au Canada. « Elles sont depuis logées dans un local à la Nsele où seuls des agents de l’ANR [Agence nationale des renseignements] assurent le contrôle », rapporte Albert Mukulubundu qui est également cadre de Nouvel Élan, parti d’Adolphe Muzito.
Il exige la libération et le rapatriement de ces jeunes filles à Idiofa, car elles « vivent dans des conditions inhumaines ».
En outre, il demande à la justice d’ouvrir une enquête sur ce « réseau de trafic humain qui doit avoir bénéficié de la complicité des autorités locales ». Sinon, il promet de saisir des organisations de défense des droits de l’homme au niveau international.
Nos recherches ne nous ont pas conduits à confirmer l’existence d’une fondation appelée « Fatshi cric ». Il existe toutefois une Asbl dénommée « Fatshi cric », légalement enregistré sous le nom de «Fat-Cric» dont le siège est établi à Limete 4e rue industriel.
Socrate Nsimba