Trente journalistes congolais, venus de Goma, Kolwezi, Lubumbashi, Kisangani et de Kinshasa, participent à une session de renforcement des capacités axée sur les défis des minéraux pour une transition énergétique juste.
Cette session de formation, ouverte mardi et rganisée par Acquire pin Africa, a pour objectif d’outiller les professionnels des médias sur les techniques d’enquête journalistique dans l’industrie minière.
Pour Obul Okwess, chef des travaux à l’Université des sciences de l’information et de la communication (USIC) et formateur lors de cette session, cet atelier va permettre aux journalistes de lutter efficacement contre la corruption et la fraude minière qui mine le secteur de l’industrie extractive en RDC.
Dans son intervention, il a souligné que les journalistes congolais ont une responsabilité sociale d’informer la population sur cette question majeure d’intérêt public.
« Le but de cette formation, c’est d’ajouter un degré de professionnalisme, d’éthique et d’engagement dans l’investigation journalistique en matière d’exploitation minière en RDC », a-t-il fait savoir.
Selon Obul Okwess, le secteur minier de la RDC est caractérisé par la corruption et la fraude généralisée à tous les niveaux.
Pour sa part, Jean-Claude Katende, défenseur des droits humains, qui a exposé sur la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur des minéraux verts, a appelé les journalistes à s’intéresser sur la question de l’industrie extractive afin d’alerter la population sur des éventuels violations du Code minier et règlement minier.
La RDC regorge de nombreuses ressources minérales au point d’être considérée comme un scandale géologique. Le pays est le premier producteur mondial de cobalt, il contrôle le marché et détient 50% des réserves mondiales de ce minerais. Malheureusement son exploitation est contrôlée par des firmes étrangères, notamment chinoises, qui exportent la matière première pour transformer leurs pays.
Dieumerci Diaka