Le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, appelle la justice à établir la lumière sur le nouveau scandale financier concernant le détournement présumé des millions de dollars destinés à la construction des bâtiments de l’Université de Mbuji-Mayi.
« L’impunité est au rendez-vous. Quand il y a de telles pratiques, la justice elle-même est silencieuse sans ouvrir le dossier ou une information pour en savoir un peu plus», s’inquiète Jonas Tshiombela, coordonnateur de cette structure.
Cet activiste donne l’exemple du « travail formidable» de l’Inspection générale des finances (IGF). Mais regrette que très souvent, tout s’arrête seulement à la production des rapports. L’action en justice ne suis pas.
« Tout ceci commence à devenir extrêmement inquiétant lorsqu’on sait ce qui s’est passé dans le procès de 100 jours où aucune suite favorable n’a été donnée. Aujourd’hui, c’est l’université de Mbuji-Mayi », s’indigne le coordonnateur de cette structure.
Et d’ajouter :
« L’impunité est devenue presque une stratégie et le détournement, une pratique normale. C’est inquiétant pour une société qui est en train de se chercher et étudie comment faire pour mobiliser les moyens pour son développement. »
La dernière visite du chef de l’État à Mbuji-Mayi a remis sur la table le dossier de la construction des bâtiments de l’Université de Lubumbashi. Certaines sources parlent de plus de 40 millions de dollars dilapidés par des proches du président de la République.
Hugo Matadi