
L’un des avocats de Stanis Bujakera, Me Jean-Marie Kabengela s’aligne contre ceux qui pensent que le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a prédit la condamnation de son client.
Lors de son dernière interview à RFI et France 24 jeudi dernier, le président Tshisekedi avait déclaré qu’il ne pourrait intervenir en faveur du directeur de publication adjoint d’Actialite.cd que dans le contexte d’une grâce présidentielle, si jamais il venait à être condamné par la justice qui le poursuit notamment pour « propagation de faux bruits» et « diffusion de fausses informations».
« Je pense que le chef de l’État interviewé connaît – dans l’administration de la justice – qu’il n’intervient qu’en cas de grâce. Il n’a pas dit que Stanislas doit être condamné pour mériter la mesure de grâce. Il a dit, dans l’administration de la justice, lui, n’intervient qu’in fine, lorsqu’il s’agit d’accorder la mesure de grâce. Il ne faut donc pas que les gens interprètent les propos du chef de l’État comme ayant pensé que Bujakera doit être condamné », explique Me Jean-Marie Kabengela à RFI.
Le procès contre Stanis Bujakera s’est poursuivi hier vendredi au tribunal de grande instance de la Gombe siégeant à la prison centrale de Makala. Les avocats de notre confrère ont finalement obtenu la contre-expertise qu’ils demandaient au sujet de la première source émettrice du document attribué à l’Agence nationale de renseignements (ANR) et pour lequel Stanis Bujakera est poursuivi comme l’ayant fabriqué et diffusé en premier sur les réseaux sociaux.
Le correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa a été arrêté depuis le 8 septembre et incarcéré depuis à la prison centrale de Makala.
La rédaction
