Après un semblant d’accalmie d’une semaine pour laisser prospérer les échanges avec la présidence de la République, les lauréats magistrats en attente de nomination cette année ont décidé de reprendre leur mouvement de pression pour faire valoir leurs droits.
Regroupé au sein du « Collectif des magistrats à nommer en 2024 », ils ont saisi, mercredi, le gouverneur de la ville de Kinshasa pour lui informer de l’organisation d’une marche pacifique ce lundi 16 septembre. La correspondance indique la procession ira de la Gare centrale, dans la commune de Gombe, du palais de la Nation, dans la commune de Ngaliema, via le rond-point Mandela.
A l’issue de cette marche, un mémorandum adressé au chef de l’État sera lu. Bien avant, « Collectif des magistrats à nommer en 2024 » projette un énième sit-in, ce vendredi, à la cité de l’Union africaine, résidence du chef de l’État. Des manifestations de ce genre, organisées il y a quelques semaines, avaient abouti à l’ouverture d’un cadre de concertation avec le directeur de cabinet adjoint du chef de l’État chargé de question juridique.
Ces lauréats du concours de la magistrature de 2022 font partie de la deuxième vague de 2.500 magistrats dont la nomination devrait intervenir cette année. 2.500 autres sont entrés en fonction après leur nomination en 2023.
Dieumerci Diaka