La coordination du Service spécialisé du chef de l’Etat en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes a ouvert ce mercredi de la Conférence internationale de haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda jeunesse, paix et sécurité.
Cette conférence de deux jours est placée sous le thème « appropriation domestication de la résolution 2250 du conseil de sécurité des Nations unies et la promotion de l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité ».
L’objectif est de promouvoir l’appropriation de la mise en œuvre de la Résolution 2250 sur « Jeune, Paix et Sécurité » au niveau continental et régional, afin de faire des jeunes, des acteurs incontournables pour la restauration de la paix dans le monde.
Ces assises de deux jours auxquelles prennent part des jeunes de plusieurs associations, accueillent des délégués venus de plusieurs pays d’Afrique.
La conseillère du chef de l’Etat Chantal Mulop espère que cette conférence sera « le départ de la déclaration d’une stratégie régionale et internationale qui donnera lieu à des outils régionaux tel que le plan d’action régionale de mise en œuvre de la résolution 2250 ».
La République démocratique du Congo est le deuxième pays à produire son Plan d’action nationale de mise en œuvre de la Résolution 2250 après le Nigéria et troisième au monde.
C’est dans ce sens que cette conférence vise également à créer l’espace pour l’échange d’expériences avec les autres délégués des pays ayant réalisé des progrès dans la mise en œuvre de la Résolution 2250.
Ces travaux de deux jours auront pour finalité de solliciter l’adhésion des autres Etats et acteurs régionaux, à l’implémentation active de l’agenda Jeunesse, paix et Sécurité dans leurs pays respectifs et au besoin, mettre sur pied des mécanismes nationaux de régulation de la résolution 2250.
Ce sera aussi une opportunité de mettre sur pied une dynamique continentale de monitoring des actions menées en matière de l’agenda jeunesse, paix et sécurité, afin de fédérer ensemble les énergies pour le bien de la jeunesse entière.
Les organisateurs entendent mettre sur pied un cadre de concertation régional de mise en œuvre de la résolution 2250, qui sera une dynamique qui permettra aux acteurs régionaux de se réunir une fois l’an, pour évaluer l’état des lieux des avancées pour mieux poursuivre la lutte. Cette dynamique sera installée par voie élective, suivie d’une adoption d’une Charte.
Le ministre des Droits humains était également présent à cette cérémonie d’ouverture. Albert Fabrice Puela a encouragé les jeunes à participer à l’avenir du pays, en se prenant en charge.
Yvette Ditshima