Plus de 40 jours après l’agression de l’administrateur du territoire de Kalehe, Thomas Bakenga, les 15 présumés agresseurs, transférés au parquet de Bukavu, n’ont toujours pas été présentés devant leur juge naturel.
L’administrateur de Kahele a été violemment séquestré par ses administrés pour détournement de l’aide mobilisée en faveur des sinistrés des inondations de Bushushu et Nyamukubi, survenues le 20 septembre dernier.
La section Kalehe du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), qui dénonce cette barbarie, a, dans une déclaration mercredi, invité la justice à se saisir le plus vite du dossier.
Valeche Bujengu, l’un des militants de ce mouvement, estime que ces agresseurs devraient être présentés à leur juge qui devra établir les responsabilités de tout un chacun.
« Il devrait être dans une chambre d’audience ou de flagrance pour que nous sachions qui a fait quoi pour que les innocents soient libérés et que les punissables soient aussi punis, conformément à la loi de notre pays », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre :
« Les laisser comme ça en prison pendant 42 jours, ils sont entrain de croupir inutilement en prison sans condamnation, que la justice alors fasse son travail, parce que c’est inadmissible que les gens s’attaquent à un administrateur, on l’agresse et puis on le traine par terre comme un brigand ».
Hugo Matadi