La Journée internationale de la langue maternelle est célébrée ce mardi sous le thème : « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation ».
Selon l’UNESCO, cette journée est l’occasion de reconnaitre l’impact positif des langues et du multilinguisme sur l’inclusion et l’accent mis par les Objectifs de développement durable sur le fait e ne laisser personne de côté.
« Environ 40% des habitants de la planète n’ont pas accès à un enseignement dans une langue qu’ils parlent ou qu’ils comprennent », a avancé l’agence onusienne qui, face à ce constat, encourage et promeut l’éducation multilingue basée sur la langue maternelle ou la première langue.
« Il s’agit d’un type d’enseignement qui commence dans la langue que l’apprenant maîtrise le mieux, puis introduit progressivement d’autres langues », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, selon l’UNESCO, plus de 43% de quelques 6 700 langues parlées dans le monde sont menacées de disparition.
« Seules plusieurs centaines de langues sont véritablement valorisées dans le système éducatif et dans le domaine public, et moins d’une centaine sont utilisées dans le monde numérique. Pour l’UNESCO, cela signifie que toutes les deux semaines, une langue disparaît pour toujours, emportant avec elle tout un patrimoine culturel et intellectuel », a regretté l’agence onusienne.
En République démocratique du Congo, l’association Yes!AfriCan fait de l’enseignement multilingue basé sur la langue maternelle son cheval de bataille.
Mardi, à Kinshasa, Yes!AfriCan a organisé, en partenariat avec l’UNESCO, le deuxième symposium sur la question sous le thème de « l’urgence en Afrique de l’enseignement multilingue basé sur la langue maternelle », animé par sa responsable Mireille Kasongo.
DM