La vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, a, au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi dernier, présenté au gouvernement le rapport de sa participation à la 18e session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), tenue à Dakar en septembre dernier.
Au cours de cette 18e session de la CMAE, la République démocratique du Congo a été réélue à la vice-présidence de cette structure.
Le mandat de la CMAE, a rapporté Bazaiba, est de défendre la protection de l’environnement en Afrique, de veiller à ce que les besoins humains fondamentaux soient satisfaits de manière adéquate et durable, de veiller à ce que le développement social et économique soit réalisé à tous les niveaux et de veiller à ce que les activités et pratiques agricoles répondent aux besoins de la sécurité alimentaire de la région.
« Les mesures adoptées par la CMAE pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux en Afrique ont toujours été participatives et consultatives depuis sa création », a renseigné la vice-Premier ministre de l’Environnement.
Et de révéler :
« L’existence de la CMAE a eu un impact sur la manière dont les questions environnementales sont traitées dans la région. Elle a également contribué à renforcer la participation et l’implication active de l’Afrique tant dans les négociations mondiales que dans les accords internationaux sur l’environnement ».
Créée en décembre 1985 à la suite d’une conférence des ministres africains de l’environnement, tenue à Caire, en Egypte.
La CMAE dispose d’un Bureau composé d’un président et de quatre vice-présidents (un représentant de chaque sous-région). Son président dirige les sessions de la structure, les réunions du Bureau et ainsi que ses affaires.
Moïse Esapa