
Le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) est sacré, par la Commission nationale électorale (CNE), vainqueur des élections législatives du 24 août dernier en Angola.
La CNE a publié ce lundi les résultats de ce scrutin, conférant au MPLA, parti au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1975, 51,17% de suffrages exprimés. Fort de ce score, le MPLA conserve le pouvoir, et Joao Lourenço rempile à la tête de la République angolaise.
Contrairement au cycle électoral congolais qui prévoit la présidentielle, chez les voisins Angolais, le candidat tête de liste du parti vainqueur des législatives est automatiquement élu président de la République.
C’est ainsi que Lourenço va bénéficier d’un deuxième mandat, en dépit du fait que le principal parti de l’opposition, l’UNITA, ait rejeté les résultats préliminaires de la CNE donnant le MPLA vainqueur.
Le nouveau mandat du successeur de José Edouardo Dos Santos, inhumé dimanche à Luanda, s’annonce particulier. D’un côté, son parti, au-delà d’avoir réalisé son plus bas score, a perdu la majorité de 2/3 qui lui permettait de faire passer des lois au parlement sans coaliser.
D’un autre, l’UNITA a conquis 43,95% d’Angolais qui se sont exprimés par voie des urnes et dispose désormais des clés susceptibles de faire basculer le rapport des forces. Toutefois, le MPLA reste majoritaire au parlement avec 124 sièges conquis sur les 220 possibles.
LOI
