Lors d’une rencontre virtuelle avec des médias, le jeudi 16 décembre 2021, à New-York, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), Antonio Guterres, a formulé quelques recommandations concernant la pandémie du Coronavirus.
Selon le Chef de l’ONU, le monde « ne peut pas vaincre une pandémie de manière non coordonnée ».
Par conséquent, il estime que « les pays doivent prendre des mesures concrètes dans les prochains jours » pour vacciner 40 % de la population mondiale d’ici la fin de l’année.
Antonio Guterres a également demandé aux États membres d’« être beaucoup plus ambitieux dans leurs efforts pour toucher 70% de la population de tous les pays d’ici la mi-2022 ».
À en croire l’OMS, « les taux de vaccination dans les pays à revenu élevé sont 8 fois plus élevés que dans les pays d’Afrique ».
« Au rythme actuel, l’Afrique n’atteindra pas le seuil de 70% avant août 2024. L’iniquité vaccinale donne aux variants un laissez-passer pour se déchaîner ravageant la santé des personnes », a déclaré Antonio Guterres.
Analysant toutes ces raisons, Antonio Guterres note que « la Covid-19 n’est pas près de disparaître ».
« Il devient clair que les vaccins seuls ne permettront pas d’éradiquer la pandémie », a-t-il affirmé, précisant que « les vaccins évitent l’hospitalisation et la mort pour la majorité de ceux qui les reçoivent et ralentissent la propagation », « mais les transmissions ne montrent aucun signe de ralentissement ».
Pour le patron de l’ONU, cette situation est « due à l’inégalité des vaccins, à l’hésitation et à la complaisance ».
La rédaction