La situation demeure encore confuse jusqu’à ce début de la soirée à Ouagadougou au Burkina-Faso. Tôt dans la matinée, des tirs ont été entendus dans le quartier de la présidence.
La psychose d’un possible renversement du président de la transition, le Lieutenant-colonel Paul Damiba, s’est depuis développée dans le pays.
Dans la journée, un communiqué publié sur le compte Facebook du Président Damiba a appelé la population à « observer la plus grande prudence » et à « rester calme ».
Pour le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, il s’agit d’une « crise militaire de certaines unités, sur la base des revendications liées à des primes et à certains traitements », a-t-il déclaré auprès de l’agence france presse (AFP).
La télévision nationale, dont le signal avait été coupé vers 6 heures locales, avait recommencé à émettre à 9 heures, avant d’être à nouveau interrompu 15 minutes après.
Les noms des Lieutenants colonels Emmanuel Zoungrana et Yves Bamoumi ont fait le tour des médias. Ils sont désignés comme des potentiels dirigeants de la nouvelle transition si jamais le renversement venait à être confirmé.
Djo Kabika