C’est ce mercredi 26 mai 2021 que la deuxième partie du procès Guillaume Soro et ses collaborateurs s’ouvre en Côte d’Ivoire.
À partir de l’étranger où il se trouve, l’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne continue à affirmer que ce procès n’est rien d’autre qu’un acharnement contre lui.
Comme quoi, l’ancien premier ministre ivoirien accuse la justice de son pays de vouloir faire dire à ses frères biologiques impliqués dans ce dossier des mensonges pour incriminer sa personne.
« Aujourd’hui, on leur demande de renier leur aîné pour recouvrir la liberté », a-t-il indiqué au sujet de Soro Rigobert et Soro Simon, freres ayant un « lien de sang » avec l’incriminé.
Pour rappel, le procès de Guillaume Soro et ses 19 autres collaborateurs, a été ouvert le mercredi 19 mai 2021 par le Tribunal d’Abidjan-Plateau.
Ils sont poursuivis pour deux griefs mis à leur charge, à savoir le « complot contre la sûreté de l’État » ainsi que la « participation à une bande armée sans y exercer aucun commandement, détention sans autorisation d’armes à feu de la première catégorie et d’actes de manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ».
A l’ouverture de ce procès, ses avocats avaient demandé d’entrer en possession des pièces du dossier de la partie accusatrice. Ce qui leur a été accordé par la Cour.
À titre de rappel, ce procès s’est ouvert en l’absence de l’accusé principal et de certains de ses proches collaborateurs qui ont réussi à quitter le pays frauduleusement.
Guillaume Mavudila
Discussion à ce sujet post