Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a ouvert le mardi 19 octobre 2021, à Kinshasa, les travaux du 1er Colloque panafricain de sensibilisation à l’albinisme.
Ces assises placées sous le thème « Solidarité africaine en faveur des personnes atteintes de l’albinisme » vont se clôturer ce mercredi 20 octobre 2021.
Prenant la parole en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine (UA), Félix Tshisekedi s’est attardé sur les droits auxquels les personnes atteintes d’albinisme doivent jouir à l’instar des autres personnes.
« Nous devons marteler en boucle haut et fort que ces personnes sont des êtres humains dotés d’intelligence et pétris de talent », a-t-il noté.
Le Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, a par ailleurs insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes existants sur la protection des personnes vivant avec l’albinisme et leur mise en pratique.
« Les instruments juridiques et autres réglementations existent, le défi est la mise en pratique. L’effectivité de leur application, la quête des solutions concrètes et pratiques palpables qui, en concert avec le droit, nous permettrons d’avancer sur le chemin de l’égalité et du respect pour tous. Ainsi, lorsque vous entamerez vos travaux, je souhaite que vous soyez guidés par ces deux questions, la première : les mécanismes existants sont-ils efficaces pour la prise en charge de ces personnes vulnérables ? La seconde : quelle réponse pour protéger ces personnes en Afrique ? », a-t-il lancé à l’endroit des panélistes.
Ont pris part à cette cérémonie la Première dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en République Démocratique du Congo, Alphonse Ntumba Luaba Lumu, Coordonnateur du panel chargé d’accompagner le mandat de la RDC à la présidence de l’UA.
Pour Alphonse Ntumba, « les pays africains devraient désormais placer les conditions sociales des personnes atteintes d’albinisme au cœur des politiques publiques de santé et de protection sociale, dans une approche multisectorielle ».
Et d’ajouter : « Car la non-discrimination, le droit à la vie, la santé, l’éducation, l’emploi et le niveau de vie adéquat, l’accès à la justice et le recours judiciaire sont des défis majeurs pour ces personnes vulnérables dans le continent africain ».
Des diplomates, des représentants des personnes vivant avec albinisme, des représentants des organismes internationaux et d’officiels congolais ont également assisté à cette activité.
Eunice Luyeye