Le mini-Sommet des chefs d’État de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), axé sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, a débouché sur plusieurs recommandations.
Parmi ces recommandations, l’entrée immédiate du cessez-le-feu et la libération d’ici le 30 mars prochain des zones occupées par les groupes armés. Allusion faite notamment aux M23 qui contrôlent plusieurs localités des territoires de Rutshuru, Nyiragongo dans le Nord-Kivu.
Réunis sous la direction du président angolais João Lourenço, qui assure l’arbitrage de la crise entre Kinshasa et Kigali dans le cadre du processus de Luanda, ainsi que du Burundais Evariste Ndayishimiye, président en exercice de l’EAC, ces chefs d’État ont ainsi approuvé la décision prise par les chefs d’État major de leurs pays respectifs.
Ces derniers ont début février décidé du retrait du M23 des zones occupées d’ici le 30 mars et se sont partagés le contrôle de ces zones une fois que ces rebelles allaient s’installer sur le mont Sabinyo du côté congolais.
Le mini-Sommet s’est tenu vendredi à Addis-Abeba en marge de la 36è Assemblée générale des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA).
Ce mini-Sommet a par ailleurs décidé de la réinstallation immédiate des personnes déplacées internes et de la formation d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de l’EAC afin de compléter le mécanisme de vérification conjoint élargi et le mécanisme de vérification ad hoc.
DM