Dans un arrêt rendu ce jeudi, le Tribunal de grande instance de Dakar a décidé de réintégrer l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, expliquant que « l’acte de notification de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales n’avait pas été remis à la bonne personne ».
Cette « erreur d’application de la loi » justifie l’annulation de la mesure portant radiation de l’opposition de Macky Sall du fichier électoral.
Par cette décision de justice, Ousmane Sonko a ainsi le feu vert pour remettre sa candidature à la présidentielle, prévue le fin février 2024.
Pour les partisans d’Ousmane Sonko, c’est une victoire de la démocratie et de la lutte menée par le Pastef, parti politique d’Ousmane Sonko.
Ce dernier, condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse dans une affaire qui l’oppose à une ex-masseuse, a jusqu’au 26 décembre pour déposer sa candidature à la présidentielle. A ce scrutin, Macky Sall, qui a déjà fait deux mandats, a renoncé d’y participer, évoquant un « code d’honneur » même si, selon lui, la constitution lui accorde le droit de se présenter pour « un second quinquennat ».
Le président sortant est en plus accusé d’empêcher Ousmane Sonko, présenté comme son principal challenger, de se porter candidat.
Dieumerci Diaka