Sur les 11 chefs d’Etat annoncés pour prendre part aux travaux du 22e Sommet de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économiques des États de l’Afrique centrale (CEEAC), huit ont confirmé leur présence à Kinshasa ce samedi.
Selon la présidence congolaise, il s’agit de l’Angolais João Lourenço, du Burundais Evariste Ndayishimiye, du Centrafricain Faustin-Archange Touadera, du Congolais Denis Sassou N’guesso, du Gabonais Ali Bongo du Gabon, de l’Equato-guinéen Theodoro Obiang Nguema Mbasogo et du Tchadien Mahamat Idriss Deby.
Le président camerounais, Paul Biya, va se faire représenter par son Premier ministre, Joseph Dion Ngute.
Ces chefs d’État vont se joindre au président en exercice de la CEEAC, le Congolais Félix Tshisekedi, pour la tenue du Sommet de Kinshasa qui va se pencher notamment sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Ce pays, en dépit de toutes les résolutions prises dans le cadre du processus de Luanda et de Nairobi, fait face à la montée en puissance de la rébellion du M23 et des terroristes des ADF, auteurs de plusieurs exactions dans le Kivu.
A l’ouverture jeudi des travaux du Conseil des ministres en prélude du Sommet des Chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC, le Premier ministre congolais Sama Lukonde avait appelé à un vrai questionnement sur les conséquences de l’insécurité criante à l’Est de la RDC.
Le Sommet de Kinshasa sera marqué par la passation du bâton de commandement de l’organisation à Ali Bongo Ondimba, président du Gabon.
Fin janvier 2022, Félix Tshisekedi de la RDC avait pris le flambeau de la CEEAC, succédant à son homologue de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
Le thème de sa mandature à la CEEAC a été : « L’éducation, la santé et la culture ».
Chaly Sunda
