Le ministère des Affaires étrangères chinoises a annoncé ce lundi l’évacuation vers Pékin d’un premier groupe des ressortissants de l’Empire du milieu établis au Soudan.
Ce pays africain est en proie à des violents affrontements armés depuis plus de deux semaines.
Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, quelques 1 500 ressortissants sont concernés par l’évacuation du Soudan.
Bien avant la Chine, les USA ont aussi rapatrié leurs citoyens œuvrant à l’ambassade américaine de Khartoum, selon un communiqué de la Maison blanche. Accompagnés de leurs familles, ces citoyens américains ont été évacués en raison des « risques de sécurité graves et croissants ».
De son côté, la France a annoncé dimanche avoir commencé une « opération d’évacuation rapide » de ses ressortissants et de son personnel diplomatique ainsi que des ressortissants européens et venant de « pays partenaires alliés ».
L’Allemagne et l’Italie ont respectivement évacué quelques 100 et 300 personnes.
Samedi, l’Arabie saoudite avait évacué 91 Saoudiens et une soixantaine de ressortissants de 12 autres pays vers Jeddah, sur la mer Rouge. Voisine du Soudan, l’Egypte a annoncé l’évacuation « par voie terrestre de 436 ressortissants ».
Le conflit entre le général Abdel Fattah al-Burhane et le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les paramilitaires des Forces de Soutien rapide (FSR), ont déplacé des dizaines de milliers de personnes vers d’autres Etats du Soudan, le Tchad et l’Egypte.
Djo Kabika