Les combats entre militaires et paramilitaires continuent de faire rage à Khartoum. Dimanche, au moins onze Congolais encore coincés à Khartoum ont succombé à la suite des bombardements, apprend à INFOS.CD un proche d’une des victimes.
A l’en croire, ces Congolais s’étaient réfugiés à l’Université panafricaine avec espoir de recevoir un secours du gouvernement en vue de leur évacuation en Egypte.
« Je vis en Égypte, j’ai une famille au Soudan, parmi les personnes mortes. Je connais au moins trois personnes. Mes sœurs se sont réfugiées en province depuis hier, le gouvernement congolais doit faire quelque chose pour nos compatriotes qui traversent une situation compliquée », a lancé un Congolais vivant en Égypte dans une note vocale envoyée à Infos.cd
La semaine dernière, Badu Socrate, qui se présente comme le président de la communauté congolaise vivant à Khartoum, avait rapporté à INFOS.CD que plus de 350 ressortissants congolais sont toujours bloqués à Khartoum.
Le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, avait pourtant indiqué fin avril qu’il n’existait presque plus des ressortissants congolais à Khartoum, sauf peut-être dans d’autres régions du Soudan.
Le Croissant Rouge soudanais a indiqué samedi dans un communiqué que 180 corps non identifiés ont été enterrés : 102 dans le sud de Khartoum et 78 au Darfour.
Le conflit a déjà coûté la vie à plus de 1 800 personnes et fait plus d’un million et demi de déplacés et réfugiés.
Yvette Ditshima