La République Démocratique du Congo (RDC) a pris vendredi la présidence de l’Association des régulateurs des télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC), à l’issue de sa 9ème session ordinaire à Kinshasa.
Christian Katende, le nouveau président, a exprimé son intention de renforcer l’organisation en tirant parti de l’expérience acquise au sein d’autres entités, comme l’Association des régulateurs de l’Afrique (CRASA) et celle de l’Afrique de l’Est, en vue de résoudre des problématiques communes en Afrique centrale.
Katende a souligné son objectif de faire de l’Afrique un grand continent du numérique, capable de défendre ses intérêts et d’améliorer la connectivité, la sécurité, les services numériques, et la confiance dans le secteur. Il a évoqué l’importance de l’adaptation aux nouvelles technologies et des protocoles d’accord existants, tout en assurant sa capacité à assumer cette responsabilité face aux défis de la transformation numérique en RDC.
« Des protocoles d’accord sont signés, certes , mais dans le vécu, les échanges que nous avons peuvent profiter à tous pour construire une grande Afrique du numérique , capable de discuter des grands enjeux de ce numérique et de la poste, avec les grands ensembles occidentaux et les grandes organisations du digital de défendre valablement de manière experte ses intérêts et de s’améliorer significativement sur le terrain », a-t-il souligné.
À l’issue de cette session, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment le changement du régulateur garant et du régulateur de l’État du siège, ainsi que l’introduction d’un chapitre sur la gestion du siège social. La conférence des régulateurs a aussi proposé la création du poste de secrétaire permanent, recruté pour un mandat renouvelable de trois ans. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et l’efficacité de l’ARTAC.
Giscard Havril Mane