Combien a coûté au Trésor public l’organisation des IXe Jeux de la Francophonie ? A cette question, Isidore Kwandja, Directeur du Comité national d’organisation de ces Jeux n’a donné qu’une réponse évasive laissant planer le mystère sur cet aspect essentiel qui intéresse plusieurs.
Plutôt que de présenter les chiffres, Kwandja a botté en touche, tout en cherchant à se présenter comme un gestionnaire transparent en s’appuyant sur l’IGF.
« Je travaille avec les inspecteurs de l’Inspection générale des finances (IGF). Ma gestion est transparente. On n’a pas retiré ma signature à la banque centrale, car je n’ai même pas un compte là bas. J’ai un compte dans une banque privée », a-t-il ainsi répondu à la question sur le coût des XIe Jeux de la Francophonie.
Que cache-t-il ? Y a-t-il un tabou que de révéler le montant déboursé par le Trésor public pour cet événement culturel et sportif des locuteurs du français ? Que des questions sans réponses.
Une chose est sûre, les différentes infrastructures, érigées en marge de ces jeux, sont profitables pour le pays et sa jeunesse après que cet événement va passer.
C’est ce qu’a laissé entendre Isidore Kwandja dans le complément de sa réponse au sujet du coût des IXe Jeux de la Francophonie.
« Toutes les infrastructures construites ne sont pas que pour les Jeux de la francophonie. C’est également pour la jeunesse congolaise. Ces infrastructures, nous les avons construites pour toutes les disciplines, elles vont aider à developer le sport professionnel », a-t-il avancé.
Pendant ce temps, certaines infrastructures, à l’instar du stade Tata Raphaël, ne sont pas encore prêtes pour accueillir les Jeux alors que ceux-ci doivent commencer dans moins de 10 jours.
Le porte-parole du gouvernement continue tout de même à rassurer sur l’organisation des IXe Jeux de la Francophonie du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa.
Yvette Ditshima