La journaliste belge Colette Braeckman a présenté, mercredi au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, son nouvel ouvrage intitulé « Mes carnets noirs ».
Dans ce livre 448 pages, l’auteure relate les coulisses de ses enquêtes, reportages et échanges avec les autorités africaines, notamment des chefs d’Etat, au cours de sa carrière de journaliste.
Braeckman réserve, dans cet ouvrage, une part belle à la RDC qui représente « plus de la moitié » de sa carrière, partageant notamment ses « petits souvenirs » et revenant sur les « reportages les plus chauds et les plus passionnants » de son parcours de professionnelle des médias.
Le titre de son ouvrage, « Mes carnets noirs», ne relève pas d’une métaphore évoquant la « noirceure de l’Afrique», a souligné Braeckman, non sans ajouter que l’intitulé n’a « rien à voir avec l’histoire de la RDC ».
« A l’époque, mon ami me donnait des petits carnets en manuscrits dont la couverture était noire et me disait: « tu dois un jour écrire tes souvenirs ». Et puis, le temps a passé. Un jour, je me suis dit que je dois écrire, pas dans des carnets noirs, mais avec mon ordinateur », a-t-elle expliqué.
Colette Braeckman, dans le même ouvrage, n’a pas passé sous silence la question de la crise sécuritaire en RDC. A ce sujet, la journaliste belge a dénoncé la politique de deux poids, deux mesures dont la RDC est victime de la part de la Communauté internationale.
Giscard Havril Mane
Jevic Ebondo (stagiaire)