Durant deux nuit successives, le chanteur Ferré Gola s’est offert Adidas Arena, nouvelle salle parisienne qui a été le théâtre de la célébration de la rumba congolaise le week-end dernier.
La fête a commencé samedi quand Gola, de vert vêtu pour symboliser l’espoir d’un peuple placé en sa personne pour la pérennisation de la rumba, a presté devant environ 8000 fans.
D’entrée de jeu de cette double production, Ferré Gola a rendu un vibrant hommage aux populations de l’Est de la RDC, confrontées à une insécurité criante, et leur a témoigné de son soutien, en exécutant la chanson « Plus jamais seuls ».
Par la suite, l’artiste a revisité son répertoire personnel, mettant un accent particulier sur les chansons de son tout dernier opus, Dynastie.
La première production de Gola à Adidas Arena lui a valu des éloges de la part du chroniqueur culturel et écrivain congolais Alain Mabanckou.
« Le concert de Ferré Gola de ce 20 avril a illustré combien cet artiste tient les rênes du chant, de la maîtrise vocale et mérite son statut de dépositaire actuel de la rumba congolaise. J’ai été émerveillé et rassuré sur le futur de notre musique », a-t-il posté sur sa page Facebook.
Plutôt que de rester sur ses lauriers, Ferré Gola a redoublé d’ardeur pour offrir aux milliers des spectateurs une soirée mémorable.
Cette fois-ci, Jésus des nuances a partagé la scène avec d’autres stars de la chanson notamment Tiesco-Le-Sultan, Hiro le Coq, Singuila, Chyli, Barbara Pravi, et son ancien patron, Koffi Olomide.
Avec le Grand Mopao, ils ont interprété plus d’une chanson parmi lesquelles Insecticide, tirée de l’album Danger de mort. Cette chanson est l’unique signature de Ferré Gola lors de son bref passage au Quartier latin de Koffi Olomide.
Après l’étape de Paris, le patron de l’orchestre Jet-7 est annoncé en juin en Suisse pour une nouvelle production à Genève arena, qui a une capacité d’accueil de 9.500 places.
Jevic Ebondo (stagiaire)