La chaussée de Kimwenza a été réhabilitée récemment, notamment dans son tronçon compris entre Mompono jusqu’à l’avenue Kikwit, dans la commune de Kalamu.
Mais le rond-point au niveau du terrain de football dit « Eckankar » a été oublié. De part en part, des trous empêchent des véhicules de bien rouler.
D’autres automobilistes passent par une station-service à côté pour se frayer un passage.
« Nous ne savons pas si dans notre commune, il existe une autorité communale censée faire rapport à sa hiérarchie », se lamente Adlin, la trentaine, habitant du quartier.
Non loin de là, sur l’avenue Université, au rond-point Yolo Ezo, la chaussée a été vite abîmée par les eaux d’un caniveau bouché qui traverse la voie.
D’énormes trous se sont créés, provoquant constamment des embouteillages aux heures de pointe.
Au croisement des avenues Kasa-Vubu et Mpozo, au quartier Matonge, on peut également voir des trous.
Depuis son stand, un agent d’une société de pari sportif nous montre un trou qui, dit-il, s’est créé là depuis une année. « Il y a quelques jours, un particulier a essayé de le remplir des caillasses. Mais il a été interdit par les agents de l’ordre. Ces agents lui ont rappelé qu’il est du devoir de l’Etat de réparer les voies publiques. Il ne s’agit pas de la responsabilité des particuliers », a-t-il confié.
Au niveau des avenues Oshwe et Popokabaka, des travaux de réhabilitation sont en cours. À Oshwe, les ingénieurs de l’entreprise qui réalise les travaux ont confié que la zone marécageuse de cette ruelle est construite en chaussée rigide (béton), celle non marécageuse est en chaussée souple (goudron).
Giscard Havril Mane