Kinshasa fait face à des « températures inhabituelles » ces dernières semaines. Qu’est-ce qui est à la base de cette canicule qui a connu son pic le 12 mars avec une température de 7,5° ?
Selon le gouvernement, cette situation est causée notamment par la diminution de l’absorption et de l’évaporation mais aussi par la circulation des « vents chauds » venus de l’Est du pays et contenant des particules volcaniques.
A cela s’ajoutent la rareté des pluies et l’accumulation des gaz carboniques dans la ville, sous l’influence des véhicules, des industries brassicoles et les déchets plastiques.
Au ministère de l’Environnement, l’on a ainsi noté un taux élevé de concentration des CO2 dans l’atmosphère kinoise.
Cette canicule a des conséquences sur la santé des personnes vulnérables, notamment les enfants, les vieillards, les diabétiques et les ouvriers soumis à une « insolation directe ».
Pour éviter toute déshydratation, le ministère de la Santé recommande de prendre beaucoup d’eau. Le vice-ministre de la Santé, Serge Holenn, invite ainsi les Kinois à éviter de s’exposer directement au soleil.
« L’insolation directe crée une certaine nervosité et une déshydratation qui peuvent être mortelles, surtout chez les enfants et les vieillards », a-t-il prévenu.
En cette période, le gouvernement recommande également le port des couvre-chefs (chapeaux), foulards et des lunettes solaires.
Yvette Ditshima