Depuis un certain temps, il s’observe dans mon pays une certaine pression injustifiée et injuste de la part d’une institution censée être apolitique, professionnelle et surtout impartiale.
De prime abord, l’Inspection Générale des Finances (IGF) n’est pas une imagination congolaise ou encore moins une émanation de l’actuel régime.
Partout au monde, ladite structure travaille dans l’anonymat et abat un travail de titan sans tenir compte des considérations subjectives et sentimentales.
L’idée qui a conduit à la mise en place d’une structure chargée de vérifier et d’inspecter la gestion courante des finances publiques en RDC était dans le souci de faire respecter scrupuleusement la manière de gérer avec parcimonie les fonds de l’État.
Le contrôle n’aime pas le bruit et celui qui le fait doit être de bonne foi et surtout impartial.
On n’utilise pas un contrôleur des finances publiques pour régler des comptes politiques ni pour intimider qui que soit.
Le contrôle doit être strict, serein et détaillé. Mais ce qui se passe dans mon Congo natal laisse à désirer.
Je demande à l’Inspecteur Général des Finances quelqu’un que j’apprécie et je connais bien et ayant une capacité intellectuelle indéniable de bien faire son travail, sans accepter des immixtions intempestives de qui que ce soit.
Il doit chercher à marquer son temps pour que des générations futures se servent de lui comme exemple et modèle de référence.
Ma petite expérience politique m’a toujours appris que quand un régime se sert de vous, le sort est toujours l’ingratitude de la part de ceux que vous avez servi.
Au lieu d’être utile pour le régime, soyez plutôt utile pour ta patrie ; car cette dernière est toujours reconnaissante. À ce propos, les exemples sont légion.
En lieu et place de nous intimider pour des fins inavouées, nos amis sous le bois et surtout à court d’arguments, doivent se former, s’informer et maîtriser le fonctionnement d’État.
Les menaces, les intimidations et les injures faciles que nous subissons de la part de nos amis sous le bois, sans stratégie ni projection ne servent à rien et ne vont pas ébranler notre détermination à dénoncer mordicus les antivaleurs et ses corollaires.
Pour une bonne marche des choses, l’IGF en tant que structure technique et spécialisée, doit être apolitique et professionnelle. Sinon, il y aura toujours et alors toujours des tâtonnements.
La dernière correspondance de la BCC en dit long quant à ce.
Conseil et observation d’un sage
India Omari
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