La capitale du Kasaï central est comptée parmi les coins de la République où la viande de chien est très consommée.
Crispin Kalala, la trentaine révolue, père de famille, tient une gargote spécialisée en vente de cette viande.
Il est dans cette débrouillardise depuis 5 ans. Il dépense entre 20.000 à 25.000 francs pour l’achat d’un chien vivant.
Après la cuisson et vente en petite pièce, ce jeune marié obtient un bénéfice plus ou moins de 20.000 francs, selon les jours.
Pour lui, l’essentiel est de faire les affaires. Peu importe les inquiétudes des spécialistes en santé sur le danger de consommation de cette viande du chien sans l’aval des services attitrés.
« Cette situation est à la base de plusieurs maladies », indique Dr Paulin Badibanga, médecin traitant à l’hôpital général de référence de Dibaya.
Il indique que le chien non soigné est agent transmetteur de la rage, l’échinococcose, de la teigne…
Ce médecin appelle les éleveurs et ceux qui abattent le chien de consulter régulièrement les vétérinaires.
Bernard Padikuba à Kananga