Malgré des mesures contre les tapages diurnes et nocturnes, la capitale congolaise reste bruyante. Et les responsables de ces bruits sont connus, mais impunis.
Kinshasa, la capitale congolaise, connaît des problèmes d’électricité. Mais des coupures intempestives n’empêchent du bruit, malgré que la loi sanctionne explicitement les nuisances sonores.
Un Edit du 9 octobre 2012, de l’hôtel de ville prévoit des amendes transactionnelles. Pour des personnes prises en flagrant délit, des amendes vont jusqu’à 300. 000 francs. Pour les récidivistes, la sanction peut atteindre le montant d’un million de francs.
En 2019, le gouvernement provincial avait même interdit l’ouverture des débits de boissons pendant la semaine avant 18 heures, sauf le dimanche où ces établissements peuvent ouvrir à partir de 11 heures. Une mesure qui peine à être respectée, au vu et au su des autorités.
Des bars et terrasses ne sont cependant pas les seuls producteurs de bruits. Les églises ou les commerces sont dans le lot de pollueurs à Kinshasa.
Dans un dossier spécial, INFOS.CD essaie d’entrer au cœur de ces bruits et de comprendre pourquoi ils perdurent.
La rédaction