L’Urbanisation dans son volet établissement humain fait de plus en plus recours à beaucoup d’autres paramètres parmi lesquels nous citons nonobstant les implications liées à l’espace, comme habitat, espace public, la voirie…
On peut aujourd’hui parler de la gestion des agglomérations et ses corrolaires au milieu desquelles se trouve la base de mobilisation des capitaux, d’où la nécessité de lier l’Urbanisation à la gestion de la ville, un paramètre important sans lequel rien ne peut être envisagé.
Les moyens doivent correspondre au besoin exprimé pour prétendre à l’atteinte des résultats attendus.
Sans moyens, même si on donne à l’homme le plus intelligent de la planète la Gestion de la ville de Kinshasa, il n’y aura aucun résultat satisfaisant.
Ainsi, l’Urbanisation qui doit être prônée pour la gestion de la ville de Kinshasa, c’est l’Urbanisation participative, qui veut que le projet à réaliser puisse être porté par la base, qui prend en compte l’aspiration de la population. Celui-ci doit être approprié par la population. Sans l’appropriation, la population ne se sentira pas concernée.
La grille d’interprétation de l’atteinte des objectifs du projet par la population se fera via cette appropriation.
Donc, la bonne Gestion doit obéir à ce schéma, la confiance entre les deux parties, l’Urbanisation participative et l’appropriation des projets, viendra enfin la visibilité des actions ou des projets du gouvernorat.
S’il y a échec, cela peut vous amener à comprendre qu’il y a l’absence de certaines étapes qui peuvent être considérées aux yeux de ceux qui gouvernent comme étant aléatoires, et pourtant ce sont des étapes importantes.
On note enfin dans ce schéma la place réservée au suivi et aux sanctions.
Pour conclure, la Gestion actuelle des villes n’obeït plus au système traditionnel qui n’arrive pas à intégrer les nouvelles données.
Les nouvelles technologies de l’information bouleversent le monde dans la manière de gérer, considérer et projeter. Ce qui fait allusion à la triangulation.
On ne peut pas rester coller à une méthode, mais on peut prendre des nouvelles méthodes, qui doivent-être intégrées dans une étude sachant que celles utilisées autrefois ont présenté leurs limites.
Il faut interroger les faits, les échecs et les difficultés pour savoir comment trouver satisfaction.
Lokwa Lenzimi, Chercheur à l’UNIKIN, Département : Anthropologie