Sept jours seulement après avoir été déguerpis par les services de l’hôtel de ville de Kinshasa dans le cadre de l’opération « Coup de poing », des vendeurs ont repris des activités le long de l’avenue By-Pass.
Là, de petites maisons commerciales rasées témoignent du passage des bulldozers de l’hôtel de ville. Mais détruire une maison et empêcher les vendeurs de continuer à faire obstruction sur la route sont deux choses différentes.
Des vendeurs ont envahi la chaussée devant le marché Ngaba empêchant à nouveau la libre circulation des véhicules, une des causes des embouteillages sur cet axe.
Une vendeuse ambulante interrogée sur place affirme qu’ils sont autorisés à vendre mais tout en respectant la limite établie par les autorités. Sauf que cette limite est violée manifestement. Non loin d’elle, un agent de sécurité en tenue civile fait péniblement reculer les vendeurs. Il lui arrive de saisir certains articles, mais difficile de contenir tout le monde.
Une exception
Par ailleurs, de l’autre côté, vers la station service du Rond-point Ngaba, la mesure est jusqu’ici respectée. La voie est libre. Les vendeurs qui occupaient sur les emprises publiques vers l’arrêt de bus de Matete ne sont plus visibles. Une satisfaction pour un passager qui salue la mesure de l’Hôtel de ville de Kinshasa et demande à ce que la surveillance de la police soit intensifiée.
« Auparavant, même nous piétons, on ne pouvait pas passer tranquillement par ici, puisqu’il y avait des gens qui vendaient en cours de route. On n’avait même pas le pouvoir de leurs reprocher quoi que ce soit, car n’écoutant personnes », fait-il remarquer.
Selon la commissaire provincial en charge de l’environnement, l’Hôtel de ville de Kinshasa est résolument engagé à assainir les emprises publics. Mais le pari est loin d’être gagné.
DM
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