Marchés pirates, obscurité, délabrement, à Tshangu, des passerelles sont devenus des lieux à haute insécurité.
Ici, nombreux sont des piétons qui préfèrent prendre le risque de traverser le boulevard Lumumba (huit bandes en aller-retour) que de monter sur des passerelles.
Au niveau du marché de la Liberté, des marchés pirates ont envahi la passerelle.
« Les policiers sont à la base de ces petits marchés créés sur ces passerelles. Ils envoient des gens vendre pour qu’au finish, ils leurs soutirent quelques sous. À la fin de journée, les vendeurs leurs donnent entre 500 et 1000 francs », témoigne Pierre, un photographe habitué de la passerelle de Pascal.
A cela s’ajoute, le problème d’insécurité.
« Après 19 heures, personne ne peut oser emprunter ce pont par peur d’être agressé par des inciviques. Le manque d’éclairage public dans cette structure est à la base de l’insécurité », témoigne Michaël qui a été une fois victime de cette insécurité.
Mais l’insécurité permanente ici est l’état de cette structure. A plusieurs endroits, l’on peut bien voir des pavés qui ne sont plus vraiment en place. Il faut bien faire attention d’où on pose son pied.
Par manque d’entretien, ces structures sont insalubres. Ce qui accélère sa détérioration.
Implantées en 2016, le long du boulevard Lumumba, ces structures devaient répondre à la question de la fluidité routière.
Le gouvernement avait récemment, lors du Conseil des ministres, soulevé la nécessité d’en poser d’autres, comme initialement prévu. Mais il faudrait commencer par entretenir celles qui existent.
Giscard Havril Mane
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